Quand dépendre de la nourriture permet de ne pas dépendre de quelqu’un…
La dépendance, nous avions commencé à en parler dans quelques précédentes Chroniques.
C’est évidemment l’un des thèmes phares de Mangeuse Libre. Un sujet si important qu’une catégorie entière lui est réservée.
Notre sujet du jour : La dépendance à la nourriture comme réponse à la dépendance affective.
Voici une autre facette de la dépendance. Nous n’en avions pas encore parlé ensemble.
C’est un sujet qui revient très régulièrement en séance avec mes clientes. Et notamment pour une bonne raison :
Elles sont très nombreuses à avoir connu (ou à connaître encore) une relation complexe avec leur mère.
Et oui. La mère. La base.
Rassure-toi je ne vais pas te faire un cours de psychanalyse ce matin, on va se parler très simplement.
La mère : c’est celle qui nourrit.
Ou pas…
Quoi qu’il en soit, elle est censée avoir ce rôle.
Et parfois, ça donne de sacrés trucs. Pour ne pas dire autre chose.
Nos mères ont laissé sur nous des traces indélébiles. Parfois positives, parfois négatives, souvent les deux.
(Parfois même, c’est totalement toxique)
D’ailleurs, toi, ça donne quoi la relation avec ta mère aujourd’hui ? Et par le passé ?
Si je mets mon costume de Sigmund Freud, c’est pour te rappeler le fait qu’en tant que nourricière, ta mère (ou celle qui s’y est substituée) a conditionné tes premiers rapports à la nourriture.
Et inutile de te dire que certains aspects de ton comportement alimentaire actuel sont peut-être encore régentés par ces belles années.
Couper le cordon : un acte nécessaire mais ô combien difficile.
Alors parfois pour faciliter le processus, on choisit de dépendre de la nourriture pour ne plus dépendre d’un parent. Et de sa potentielle absence…
Mieux vaut manquer de chocolat que manquer de papa.
Tu vois le mécanisme ?
C’est plus simple à gérer. Et plus facile à trouver…
Bien sûr, tout cela se fait inconsciemment, bien tranquillement, avec le temps.
C’est aussi ce qui fait qu’il est souvent si difficile de se défaire de la dépendance alimentaire.
Clope, bouffe, drogue, alcool, etc. : Même combat. Tout cela, ça se passe à l’oral.
Alors pourquoi « choisit-on » la dépendance à la nourriture ?
– Parce que c’est une addiction plus « socialement acceptable »
– Parce que manger est un plaisir simple, accessible et immédiat
– Et parce que manger : c’est vivre
Et la frontière est fine entre le bon coup de fourchette et la dépendance alimentaire…
La Dépendance, c’est un grand mot. Mais nous pouvons toutes et tous être amenés, à différents degrés, à s’y réfugier.
Un parent qui nous a manqué, un conjoint trop souvent absent, une sensation de vide dans l’estomac, un besoin de réconfort, un sentiment d’insécurité…
Si comme la plupart des femmes que j’accompagne tu sens que tu as parfois tendance à manger pour ce genre de raisons :
Mangeuse Libre te propose une aide spécifique sur la dépendance alimentaire.
Et ce programme sera également prévu au format audio si tu préfères le suivre en toute autonomie !
A ta dispo si tu souhaites en savoir plus.
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VOICI MON CONSEIL DU JOUR :
Pour avancer sur le chemin de l’indépendance alimentaire, il faut évidemment se poser la question de la dépendance. De toutes les dépendances.
As-tu le sentiment d’avoir des dépendances dans la vie? Qu’elles soient alimentaires, affectives (en règle générale ou avec une personne en particulier), ou autre ?
Pour ma part, j’ai mis du temps à réaliser le fait que dépendre de la nourriture m’avait permis de me détacher de certaines relations compliquées.
PS. Vouloir transformer ton rapport à la nourriture sans travailler sur la dépendance, c’est un peu comme rouler à 130km/h avec le frein à main levé : Ça use.
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